vendredi, mai 26, 2006

En pause.. mais non

Je vais donc devoir mettre en pause la mise à jour frénétique de mon journal de bord...
Bon OK.. ça changera pas grand chose.

En attendant sachèze que je ferai un effort pour trouver une connection internet pour vous tenir au courant de mes /nos prérégrinations new yorkaises (avec R'no, Christina et sieur Xav')

Je rappelle aux petits retardataires qu'il ne vous reste plus que quelques jours pour envoyer votre "wish list" à Santa Clause... comprenne qui pourra ;)

A bientôt, courage aux travailleurs (je penserai à vous.. heu.. pis non).

Sinon.. tout va bien.

mercredi, mai 17, 2006

DVC :: le (moyen) film du (moyen) livre

Après OSS117, je me suis dit que je me devais de continuer dans le cinéma et donc: petite critique de l'évènement du mois: The Da Vinci Code.

Le film est réalisé par mister Ron Howard, ancienne star de Happy Days et réal de très différentes grosses productions made in Hollywood comme Horizons Lointains (daube avec Tom "Xenu" Cruise et sa futur-ex Nicole Kidman), La Rançon (avec Mel "J'ai vu Dieu" Gibson), Backdraft (film pompier) ou bien encore un film qui sentait le poisson: Splash.
Je ne peux que m'imaginer ce qu'il a dû penser quand il a réalisé (ha ha ha) qu'il allait mettre en scène LE livre qui a fait parler autant que Harry Potter. "Ha c'est chouette! heu mais.. ça parle de quoi?". Parce que le petit Ron a pêché exactement là où le livre pêche. Monsieur Dan Brown (l'auteur (maintenant) richissime qui a commis le mille-feuilles de base) n'a pas dû leur laisser un grand champ d'action. L'action, enfin le fil conducteur est complétement copié sur celui du livre.
Alors certes, quand on a lu le livre on se rendait bien compte que c'était un script formidable, tout plein de rebondissements, des lieux fantastiques.. etc etc mais voilà: on ne raconte pas une histoire dans un film comme on le fait dans un livre. Dans le film on croule sous les explications. C'est assez assommant. Une scène est assez symptomatique de ça: au début du récit, les deux protagonistes sont dans le Louvre et cherchent des indices: cela les mènent à notre gloire nationale La Mona Lisa: ne v'la t'y pas qu'on a le droit en deux phrases à une explication sur le comment du pourquoi du tableau. Et bien, autant dans le livre cela était assez passionant, autant dans le film cela paraît saugrenu. "OK, je suis poursuivi par la police, je suis au beau milieu du Louvre avec une inconnue mais j'en profite pour placer ma science sur Da Vinci et son gros pinceau." Non franchement, désolé mais ça ne passe pas. Cela fait artificiel. Et c'est un peu cela pendant tout le film.

Le film a du coup les qualités et les défauts du bouquin. Comme le livre, le film est plein de rebondissement donc on s'ennuie pas trop. Mais les personnages et les dialogues sont ampoulés et assez fades. Les deux principaux personnages sont donc joués par Tom Hanks (qui a déjà eu Howard comme employeur dans Appollo XIII) et Audrey "Amélie" Tautou. Hanks respire le professionalisme. Il fait son boulot, le levier de vitesse enclenché sur vitesse de croisière. La miss Tautou n'est pas très convainquante je trouve. Elle est même particulièrement mauvaise dès qu'elle joue en français: un comble! On a le droit aussi à Jean Reno, totalement hors jeu. Par contre deux petits plaisirs: Etienne Chicot défend plus qu'honorablement son bout de gras, il est le plus à l'aise des francophones (hormis Denis Poladyles qui nous fait un auguilleur du ciel.. tombé du ciel), et Sir Ian McKellen, qui ammène beaucoup d'humour au film: Dieu merci aurait-on envie de dire.

Beaucoup de rebondissements donc mais totalement noyés. Je pense que j'aurai décroché si je n'avais pas lu le livre.

La mise en scène est assez plate (pas top pour un thriller) hormis les séquences de flash-back plutôt bien torchées. A noter que le syndicat d'initiative parisien peut remercié Howard: rarement la capitale n'avait été aussi belle de nuit. Grosse pub en perspective. Par contre comme d'habitude les US nous considèrent vivant encore dans les années 50: cette fois ci pas de 2CVs dans les rues (miss Tautou faisant de la pub pour la smart) mais un téléphone tout droit sorti du musée des PTTs. Ca m'a fait sourire. Ainsi qu'un petit placement produit Badoit.

Alors: à voir/pas à voir. Disons que c'est une grosse meringue holywoodienne sans âme. C'est vraiment dommage. Avec un metteur en scène plus inspiré et un scénariste un peu moins page à page on aurait pu avoir un film de complot assez étourdissant. Tant pis. Ce sera pour une autre fois.

En parlant ciné, la bande annonce du prochain Oliver Stone est visible ici. Ca s'appelle World Trade Center. Comme vous vous en doutez ça parle du fameux jour où..
La bande annonce est un grand moment d'écoeurement et de mièvrerie comme les américains savent malheureusement parfois faire. Je ne sais pas ce qu'est le contenu du film, mais le contenant fait déjà peur! blurp!

lundi, mai 15, 2006

Pour avoir au moins un message en mai ;-)

Vraiment j'ai honte. Mais j'avais pas envie de raconter... qu'il n'y a rien à raconter!

Alors je profite de ma dernière sortie ciné pour reprendre la plume.. enfin le clavier.

Vu l'illustration vous vous doutez bien que je ne suis pas allé voir "La sollitude d'une femme après son divorce". Et oui, les plus perspicaces d'entre vous aurons assez rapidement deviné que je viens de voir OSS 117 - Le Caire nid d'espions.

Et bien: ce film est une merveille.
Pourquoi? me direz-vous (ou du moins à votre écran).
Tout d'abord ce genre de film prouve qu'une comédie peut avoir une mise-en-scène. N'en déplaise à Patrice Leconte. Vous savez, le môssieu qui veut donner des leçons aux critiques (en disant qu'il faudrait les interdire) mais qui nous pond Les Bronzés III qui prouve à lui seul qu'une caméra posée sur un trépied ne suffit pas à faire un film. Il faut aussi un point de vue. OSS m'a bluffé : on dirait réellement un film des années 60, à ce point que lorsque Dujardin à des écarts de langage on sort presque du film parce que ça ne colle pas avec l'ambiance. Le mot "nichon" et hop: vous voilà de retour dans les années 2000! Certes la caméra ne bouge pas, mais c'est typique de la mise en scène de l'époque. La photo est MA-GNI-FI-QUE. Les nuits américaines splendides et les décors parfaits. Cela me rapelle la dernière comédie avec une réelle ambition dans la mise en scène: Gazon maudit. Oui ça remonte!!! Mais bien plus qu'une bonne poilâde, c'était avant tout un film. Avec de surcroît un début, un milieu et une fin.
Donc oui: il faut un scénario: Les bronzés III n'en a pas le commencement du début du 3/4 d'un. C'est une enfilade de mauvais sketchs dignes d'une animation de camping deux étoiles. OSS en a un. Et plutôt bon. Même si on se fout bien évidemment de savoir qui a volé les armes, il n'y a pas de creux dans le rythme, et l'histoire se tient en un tout, pas comme une succession de séquences, comme c'est la mode (ou le toc) dans les comédies récentes.
Un petit mot sur la musique: un personnage du film à part entière. Tout concorde à nous emmener dans une époque. Sans parler de la séquence Bambino Bambino.. un grand moment!
Reste les acteurs: Monsieur Dujardin devrait prendre une pause et donner des leçons de comédie à Thierry Lhermite par exemple. Chapeau bas.
Les miss du films sont parfaites en bimbos cruchotes qui font semblant de jouer faux (là j'avoue.. je l'espère!!). Les seconds rôles sont tout aussi bons.

Bref: avant qu'ils ne le suppriment de la (très mauvaise) programmation: allez le voir. Il est très mal sorti. Même si près de 2 millions de spectateurs c'est énorme, il est bien au-dessus du téléfilm-TF1-Camping qui , à n'en pas douter, ne lui arrive sûrement pas à la cheville. Certes je ne l'ai pas vu: promis je me sacrifierai... mais rien que le réal. me fait peur... il a quand même commis Jet Set (1 &2)!!!

Sinon: tout va bien.