jeudi, mai 31, 2007

Hommage.. ou presque

- Aujourd'hui c'est la journée sans tabac...
- Ha bon?
- Té, déjà que c'est la journée sans Jean Claude Brialy.

©Philippe, Moi, Nicow.

mardi, mai 29, 2007

Culture

Lu sur le fig web (voyez donc les risques que je prends pour vous amener du contenu de choix!).

Nicolas S:
"Chanteurs favoris : grand fan de la chanson française, Nicolas Sarkozy connaît tout du répertoire de Brassens, Brel, Barbara. Pour retrouver son équilibre, il écoute sur un iPod offert par sa belle-fille la musique qu'elle y a téléchargée. Ses chanteurs préférés : Johnny Hallyday, Mariah Carey (mon petit veau d'amour!!!!), Chimène Badi, Elton John, Calogero, Aznavour. Quand il est fatigué (ça lui arrive parfois), il se ressource avec Mon pays, du chanteur Faudel."

Et ben! Que du Label Rouge!

Tiens, puisqu'il écoute du Brassens, qu'il se repasse donc celle là, de chanson.
Spéciale dédicace à Enrico, Mireille, Johnny et autres Roger.

Par Monsieur Brassens: Le petit joueur de flûteau.

Le petit joueur de flûteau
Menait la musique au château
Pour la grâce de ses chansons
Le roi lui offrit un blason
Je ne veux pas être noble
Répondit le croque-note
Avec un blason à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Et mon pauvre petit clocher
Me semblerait trop bas perché
Je ne plierais plus les genoux
Devant le bon Dieu de chez nous
Il faudrait à ma grande âme
Tous les saints de Notre-Dame
Avec un évêque à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Et la chambre où j'ai vu la jour
Me serait un triste séjour
Je quitterai mon lit mesquin
Pour une couche à baldaquin
Je changerais ma chaumière
Pour une gentilhommière
Avec un manoir à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Je serai honteux de mon sang
Des aïeux de qui je descends
On me verrait bouder dessus
La branche dont je suis issu
Je voudrais un magnifique
Arbre généalogique
Avec du sang bleu a la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Je ne voudrais plus épouser
Ma promise, ma fiancée
Je ne donnerais pas mon nom
A une quelconque Ninon
Il me faudrait pour compagne
La fille d'un grand d'Espagne
Avec un' princesse à la clé
Mon la se mettrait à gonfler
On dirait par tout le pays
Le joueur de flûte a trahi

Le petit joueur de flûteau
Fit la révérence au château
Sans armoiries, sans parchemin
Sans gloire il se mit en chemin
Vers son clocher, sa chaumine
Ses parents et sa promise
Nul ne dise dans le pays
Le joueur de flûte a trahi
Et Dieu reconnaisse pour sien
Le brave petit musicien

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mardi, mai 22, 2007

Réponse de l'invitée mystère

Certains ont triché: je n'avais pas renommé la photo... bien mal m'en a pris. Bande de petits hackers ;)

Alors, levons le suspens que je sais insoutenable: La belle sur tapis rouge n'est autre que Monica Seles. Je note que personne n'a trouvé... sans tricher!

Vous me ferez 300 parties de Tennis Wii en punition! Vilains!



A bientôt pour un autre concours con.

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lundi, mai 21, 2007

Glamour et politique

Nouvelle rubrique dans ce blog: trouvant un peu fadasse nos personnages politiques, j'ai décidé d'un commun accord avec moi même de leur redonner des couleurs.
Je trouve que cela manque de glamour. Alors je ferai un portrait de temps en temps d'un(e) de nos "héros" politique mais.. un peu détourné.
Pour fêter la nomination du nouveau gouvernement, la première à passer sous ma palette graphique n'est autre que notre nouveau Ministre de l'Intérieur.



(La photo originale c'est Sharon Stone).

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samedi, mai 19, 2007

Conversation automatique

Cliquez pour voir le site du peintreHier encore un grand moment à la laverie (non, toujours pas de Michael Kamen qui vient enlever son Livaïsse devant tout le monde).

Je m'installe confortablement avec un bon bouquin sur le seul banc libre (un brin trop haut d'ailleurs: j'y ai toujours l'impression d'avoir 5 ans, assis sur une digue quelconque, les pieds pataugeant dans l'eau... 5 ans c'est tout de même un petit peu vexant). J'ouvre mon roman et me laisse bercer par l'histoire plutôt bonne et le ronronnement des machines...
Puis la porte claque.
Un couple (parce qu'ils sont deux et non pas parce qu'ils dévissent la glotte) entre. Elle: la trentaine, lui la cinquantaine aviné.
Elle fonce vers les machine du fond, lui tentant autant que faire ce peut de la suivre.
- Ha mais c'est qu'il fait chaud ici!
Il y a une chose que l'écriture ne pourra malheureusement jamais retranscrire: ce sont les accents. Le sien en l'occurence atteste sans commune mesure d'un séjour prolongé en terres liégeoises (à prononcer "liéchoisse").
Je souris.
Il l'aide à sortir un plaid dont les motifs n'ont d'équivalents que dans les cadeaux de noël vestimentaires de nos parents.
Rouges comme des carrosseries de ferrarri ils poussent l'énorme duvet dans un séchoir et cherche un temps la signification précise des moults boutons présents.
Je me replonge dans mon roman quand les deux zigotos décident de prendre une option sur mon voisinage proche, à savoir le mètre libre sur mon banc. Je me pousse un peu tant en dissimulant ma joie.
J'ajoute, pour que le tableau soit tout à fait complet, que s'installe dès lors un doux parfum viticole (mais de bas de gamme) dans l'air. En clair et pour être bref, ils n'avaient pas sucé que de la glace.
Leur séant respectif au contact du bois massif, elle enquille directement sur la suite de leur palpitante conversation manifestement commencée quelques verres plus tôt Au Petit Zinc, à deux rues d'ici.

Restranscription ci-incluse, en substance:

- Mais attends Jean Yves, je n'ai rien à reprocher à Philippe. Rien. Mais bon il est un peu lavasse!
- Ho tu dis ça mais tu l'aimes bien quand même.
- C'est exactement ce que je dis: je n'ai rien à lui reprocher. Pis tu sais. Les hommes et les femmes n'ont rien en commun. Sur le plan sexuel, physique (vraiment??), de tous les jours quoi. Les mecs c'est bagnoles, football, télé et les potes. C'EST TOUT! Moi encore j'ai de la chance. Y m'emmerde pas, il boit pas et il me tape pas sur la gueule. C'est déjà bien.

Je le répète: à lire avec l'accent belge.
Jean Yves a depuis longtemps oublié toute tentative d'interruption du monologue.

- (...) un couple Jean Yves c'est fait pour marcher sur le même chemin, main dans la main (roooo c'est beau, petite larme) et s'il y a une merde, on la contourne ensemble (larme séchée!). Hein? Non parce que c'est pas à un seul des deux d'aller mettre les mains dedans.

Jean Yves, je le vois du coin de l'oeil, essaye désespérément de faire comprendre à sa collègue de zinc de baisser le volume.

- Parce que bon, avec Philippe c'est pas tout rose. Il est mou. On dit... mieux vaut être seul que mal accompagné. Mon cul! Moi je préfére être mal accompagnée que seule! Ca vient de la petite enfance je crois. Mes parents me laissaient aller seule à l'école et ça... ben quand t'es jeune ça te marque. Donc le Philippe il est pas top hein, mais c'est tout ce que j'ai. Il manque d'ambition. Toi, t'as des enfants hein?
- Oui et même...
- et voilà Jean Yves!!! VOILA! Tu les engraisses et t'y gagne quoi? pfff! que des emmerdes! remarque je dis ça mais j'ai pas d'enfants moi. Si j'en avais peut être que je dirais pas la même chose. Enfin de toute façon j'en veux pas. Donc les enfants c'est du stress. Remarque du stress à Philippe ça pourrait pas lui faire du mal. Je suis pas sa bonne et j'aimerai bien que... parce que les mecs pour aider tu peux t'accrocher. Je suis pas sa mère! tu comprends?

TIIIING!! Ouf!!! Mon sèche linge vient de finir son office. Je me lève et je vous dit pas comment je remballe le tout illico dans mon sac direction maison. En sortant, alors que Jean Yves "buvait" encore les paroles dans sa consoeur, je me suis mis à penser à ce Phillipe. Entortillé dans son plaid à motifs derrickien il ne se doute pas que tout le quartier le connait sous son petit qualificatif affectif de "lavasse".

ps: le concours de l'inconnue continue. J'ai reçu une proposition de miss L: Non ce n'est pas Angelina Jolie... point du tout. Pis comment t'as la voir sur cette photo? qu'est-ce t'avais bu?

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jeudi, mai 17, 2007

L'inconnu(e) du jour

Alors, nouvelle rubrique dans ce blog: voici la photo d'une bien jolie jeune femme.
La question: qui c'est?
La réponse.. dans quelques jours. Si réponse ou hypothèse de votre part il y a, c'est dans les commentaires que ça se passe.



Ha oui: sinon, selon l'excellent site imédias:

"Bouygues a confirmé aujourd'hui que Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy à la place Beauvau, va rejoindre le groupe de Martin Bouygues, sans préciser sa fonction. Selon le Nouvel Observateur, Laurent Solly (36 ans) pourrait être nommé numéro trois de TF1."

Rien à ajouter.

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lundi, mai 14, 2007

Site du jour

Le site du jour mes amis lecteurs, est filemagazine.com.
C'est un gros catalogue de photos barrées comme vous pouvez le voir ci dessous. Cela ne manque ni de poésie ni.. de poésie.
Bref ce sont des photographies poétiques.


photo ©2006 byron barrett


photo ©2005 brock n. meeks


photo ©2005 ryan keberly

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mercredi, mai 09, 2007

Culture musicale

Le titre n'est pas un gros mot, je vous assure, même dans nos temps qui courent où Mireille, Enrico et autres Gilbert sont loués de Concorde (et vogue le navire). Je vous parle de vraie culture musicale où quand on a du talent et que la musique c'est vot'vie, et bien vous faite la fête.. de la musique (plus qu'un mois).

Alors on prend un concert des Beirut, pendant lequel les Final Fantasy les rejoignent. Comme avec de l'alcool, la fête est plus folle, m'ssieur Sufjan Stevens il se joint à l'énorme bazar accoustique. Ho, allez, comme y'en a un peu plus je vous le met, quelques membres des Arcade Fire vont aussi souffler de concert avec le band.

Et ça donne ça:



Mais pourquoi j'habite pas New York moi? Ha oui! je suis pas encore le gagnant de l'EuroMillions.
Un détail quoi.

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mardi, mai 08, 2007

S*rko à Malte..



Et pour rire cliquez ici

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lundi, mai 07, 2007

Autre chose

J'ai mal dormi.
Je n'ai même pas pu regarder la télé hier au soir. Je m'implique trop.

Alors pour se changer les idées retour à ce qui me fait vibrer, lever le matin, ouvrir mes fenêtres, sourire dans la rue mon ipod sur les oreilles.
Merci les artistes.

Alors ci-dessous trois petites perles.

Commençons par ceux que je verrai dans les arênes de Nîmes en Juillet (ça va êt'cho Tibo!). The fabulous, extraordinaires et très créatifs Arcade Fire!
Un live choppé sur TuTube. Le son n'est malheureusement pas très bon mais l'énergie est là.



Maintenant, au hasard du web, je suis tombé sur cette reprise d'Oasis par Devendra. Merci le web, merci le partage... n'en déplaise aux grosses majors.








Et pour finir un making off d'une chanson de Feist pour son dernier album: 1234. Fantastique de pêche, à écouter un matin pluvieux. Mieux que du Prozac!
Vous pouvez écouter la version streaming top moumoute qualitée via le MySpace de la demoiselle.



Bonne écoute, j'espère que vous aimerez.. et achetez en ligne ou un CD de temps en temps (on peut encore acheter des CDs?).

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dimanche, mai 06, 2007

Blog en deuil (jusqu'à ce que j'avale)

On s'incline... et ça fait mal.

Pour "fêter" l'évènement; les paroles d'un titre de Vincent Delerm extrait de son dernier album "Les piqûres d'araignées".

Tiens, tiens, les pensionnats
Les chanteurs à croix de bois
Les taloches, les coups de trique
La Troisième République

Tiens, tiens, les belles images
Les enfants du marécage
Le vrai goût des vrais fruits
Dans une vraie épicerie

Tiens ça repart en arrière
Noir et blanc sur poster
Maréchal nous voilà !
Sépia plein les doigts

A quoi elle pense
En s'endormant
Cette jolie France ?
Confiture Bonne-Maman
Elle pense pareil, pareil qu'hier
Avant Simone Weil
Avant Badinter

Tiens, tiens on respirait
Du jasmin du muguet
Et l'air à pleins poumons
Dans les mines de charbon

Des chansons d'avant-guerre
Ça on savait les faire
Bien goulues-pépères
Alors on s'fait pouet pouet

Tiens, ça repart à l'envers
Porte-plume d'écolière
Maréchal nous voilà !
Du sépia plein les doigts

A quoi elle pense
En s'endormant
Cette jolie France
Tartelette Bonne-Maman
Elle pense pareil, pareil qu'hier
Avant Simone Weil
(sic!)
Avant Badinter

Tiens, tiens..

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jeudi, mai 03, 2007

Le jour d'après..

Bon c'est fait, le débat est passé, les commentateurs ont commenté, les gens ne se sont pas gênés eux aussi d'en faire autant: du boucher au carreleur, du notaire à l'infirmière de garde, du garde républicain au chômeur RMIste. Et puis on a lu les journaux les blougs etc etc..
Et hop c'est presque déjà oublié. Tout ça pour ça.

Maintenant il n'y a plus qu'à attendre dimanche. La France arrêtera de respirer dès la sortie des premiers couples qui iront acheter leurs petits croissants chauds. Fébriles, ils se dirigeront vers leur bureau de vote respectif. Bureau de vote numéro 4, école primaire - allée des peupliers. Ils y croiseront leurs voisins de paliers, eux aussi la mine défraîchie par la soirée de la veille. Même la petite vieille qui vie seule en face sera là. Tout le monde saura que chacun a dans ses mains l'avenir du pays pour 5 ans.

Les petits papiers blancs seront bien alignés. Deux piles. Certains n'en prendront qu'un. Les assesseurs seront aimables, ce n'est que le début de la journée.
Petit tour par l'isoloir. On se bat pour plier le bulletin avant de le mettre dans l'enveloppe 'République Française' tout en jetant un oeil par l'interstice du rideau mal tiré (c'est comme dans les cabines d'essayage, on est sûr que tout le monde vous voit au travers de ses ridicules 20mm d'ouverture sur le monde). L'enveloppe en main on reprend sa place dans la file. On vérifie 30 fois qu'on a bien sa carte d'identité. Quelle photo de merde dessus quand même. J'ai l'air d'un ahuri. C'est ce que pense aussi la jeune fille derrière vous qui regarde par dessus votre épaule.
Le Tching de l'urne approche.
C'est votre tour. Vous êtes, pour le temps d'un jeté d'enveloppe républicaine, le "Numéro 15263!!" aboyé par l'assesseur de service. Généralement la préposée à l'accueil de la Mairie. Celle là même qui vous a fait tourné en bourrique parce-que vous n'aviez pas le formulaire EZ360 la semaine dernière.
Vous signez le registre.
Et c'est fait. C'est tout? C'est court ce moment de pouvoir démocratique. Mais vous sortez le sourire aux lèvres. Vous avez fait parti du 'grand tout' pendant 15 secondes montre en main.

En sortant vous tournez la tête pour saluer le buraliste qui a laissé sa petite boutique à sa femme le temps de faire son devoir électoral. Et là vous apercevez les trois mots sur le frontispice de l'école de l'allée des peupliers. Les trois mots magiques. Les plus beaux en ce monde. Ceux pour lesquels on est prêt à se battre mais que beaucoup ont oublié.

Liberté - Egalité - Fraternité

Les croissants sont encore chauds.
La journée va être longue avant ce soir 20H.
Et pour certains, suivant le résultat, ce seront les 5 prochaines années qui sembleront bien longues.

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mercredi, mai 02, 2007

Ave Caesar morituri te salutant

Les arènes (cathodiques) sont pleines, les lions rugissent dans leurs cages, les vendeurs de mini amphores de vin ont leurs corbeilles pleines, les spectateurs sont installés avec leurs victuailles et les gladiateurs sont prêts. C'est le dernier grand combat de l'année. Toute la plèbe l'attend. La tension est à son comble. En direct de Lutèce: le débat Sarko/Ségo peut commencer.

2 heures pour changer plus d'un an de course présidentielle? J'en doute. Par contre.. la moindre boulette et c'est la peau de banane assurée! Allez: je fais péter les pop-corns et on en reparle demain.

Bon match.

Ps-vidéo: la première fois.

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mardi, mai 01, 2007

Noir c'est noir

Spiderman 3 de Sam Raimi est un bon film... d'été. Je m'attendais à mieux.. ou pas à ça. Disons plus simplement que je n'ai pas pris une claque. Pas autant qu'un Batman premier du nom (celui de Tim Burton). Attention, ce n'est pas nul. Non. Mais les cartes que le réalisateur avaient en main pouvaient laisser attendre d'un peu plus de noirceur dans le récit. Sans raconter l'histoire, Spiderman/Peter Parker est pris en otage par une matière vivante qui affine vos pouvoirs.. et vos démons.
La trilogie prend ainsi toute son épaisseur. Parker teenager dans le 1, s'assume comme héros dans le deux et le trois est son passage à la vie d'adulte. Tout comme une rock star, ou une vedette de la télé réalité, propulsée du jour au lendemain sur le devant de la scène, Parker doit apprendre à gérer cela. Il doit apprendre à faire des choix.
La symbolique de l'hôte noir qui le torture, et qui nous donne le plus bel habit de super héros jamais créé (franchement l'homme araignée en noir ça le fait), est tout à fait bien vue. Oui mais après? et bien Parker doit se battre contre elle d'un côté, son histoire d'amour avec sa belle qui part en vrille, un concurrent de longue date, un nouveau méchant et .. un concurrent professionel qui devient méchant aussi. Cela fait beaucoup de choses à gérer, et donc beaucoup d'histoires à suivre. Du coup, le fil sur la part d'ombre de Parker est traité.. légèrement. Parker devient "mauvais"? Il change de coupe de cheveux et danse de la funk dans la rue. Certes. On s'attendait à plus. Pourquoi n'est-il pas devenu un vrai bâtard? Un bon vieux salaud de cinéma le temps d'un coup de folie. Non. Spiderman est une icône et les icônes ça ne peut pas être un salaud. Pour bien nous prouver que s'en est une, d'icône, on a même droit à un plan où l'araignée, redevenue une gentille araignée de salon et plus une mygale, s'arrête sur le toit d'un immeuble... avec le drapeau américain en toile de fond. J'avoue, là, j'ai faillit vomir.
Cet épisode est tiède alors qu'il aurait dû être brûlant (wooaoo que d'accents circonflexes!).
Dommage.
J'ajoute qu'une petite vingtaine de minutes en moins aurait sans doute dynamisé le tout.
Mais cela reste un bon film pop-corn.

Ceci n'est que mon point de vue.

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