mercredi, novembre 29, 2006

Bon anniversaire Jacquot

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Notre Président.
Je me demande comment on lui fête son anniversaire au Président?

Bernadette passe la journée dans les cuisines à faire un cake au citron (ça va tellement bien avec la Corona). Elle enlève son tablier à fleurs, apprête un peu mieux son brushing de ses mains encore pleines de farine, replace son collier à perles radioactives que son Jacques lui a ramené des îles lors d'un voyage officiel à Bora Bora, cherche activement dans les placards le petit tupperware rose dans lequel elle laisse les bougies de l'an passé, les sort toutes et en ajoute une du petit tupperware bleu qui contient des bougies neuves. Elle plante ensuite avec attention ces petits totems sur sur son joli gâteau. S'aperçoit qu'elle est une idiote et qu'elle aurait dû le présenter dans un plat convenable. Mais après tout Jacques il s'en fout, il le dévorera comme il a dévoré ceux des années précédentes. Elle laissera donc le cake dans son moule.
Elle se dirige vers le frigo, en extirpe 3 bières mexicaines bien fraîches. En coupant les restes de citron en quartiers elle fredonne le dernier Sardou.

Elle aime beaucoup Michel Sardou, Bernadette. Sa chanson préférée c'est "Le France". Toute la dignité d'un pays dans une chanson. Elle se lèverait presque la main sur le coeur à chaque fois qu'elle l'entend. Une chanson gaullienne, voire Gaulliste. C'est elle qui a donné le goût pour Sardou à MAM. Et MAM du coup elle n'écoute plus que "Le France" et la "Folle du régiment" en boucle dans sa Renault Laguna quand elle va en tournée dans les casernes de l'hexagone. Ce qui n'est pas forcément du goût de son aide de camp.

Le cake est prêt, les bières aussi.
Bernadette se saisit de l'interphone élyséen et appelle Claude, sa fille, qui est encore à travailler dans son bureau.
Claude répond un peu sèchement à sa mère: "Je travaille là, mère."
"Mais le gâteau de ton père est prêt! Je n'attend plus que toi"
"Ha? c'est aujourd'hui. Z'ont pas fini de nous casser les couilles avec ça les journalistes!"
"Claude!! S'il te plaît!"
"Pardon.. bon.. je descend"
"Merci. Je t'attend devant son bureau"
Claude raccroche et se déconnecte de Meetic.fr où elle avait une touche avec Jean-Pierre, divorcé, avocat, Gaulliste, aimant les petites boullotes. C'est ce dernier point qui l'avait un peu excité Claude.

Bernadette, traversant les couloirs du palais comme une geisha glisserait sur une patinoire municipale, croise le personnel de l'Elysée qu'elle ne prend pas le temps de saluer. Comme d'habitude ("j'aime bien aussi cette chanson de Michel").
Trois escaliers, six couloirs, deux halls de réceptions et 24 plantons plus tard, Bernadette se poste devant la porte du bureau de son époux.
Et elle attend.
Elle attend sa fille.
Elle entend la présidentielle télé plasma de son mari au niveau sonore indécent. Il est un peu sourd le Président. Déjà qu'il entendait à peine les 82% de français lui demandant du changement, mais depuis quelques temps Bernadette a remarqué que cela s'aggravait. Il devait presque mettre le son des "Chiffres et des lettres" au maximum pour pouvoir entendre, ce qui est bien plus grave. Surtout pour les 4 plantons du couloirs. Guy, l'un deux, était très fort dorénavant au Compte est bon.
Cinq (longues) minutes plus tard Claude apparut au détour du couloir.
Elle souriait. Cela marqua Bernadette: c'est bien rare que Claude lui sourit ces derniers temps. Elle lui rendit son sourire.
Claude pensait à Jean-Pierre.
Bernadette était heureuse.
Claude frappa à la porte de son père.
"...mmmm... entrez!"
Elles s'exécutent.
Jacques ne quitte pas son écran plasma. Bertrand Renard avait trouvé 542 en trois opérations. Jacques était une fois de plus sur le cul.
Il tourna la tête. Leva un sourcil au vu du cake avec ses bougies.
Silence.
Bernadette ne comprenait pas.
Claude ne comprenait pas.
Puis Bernadette rougit: elle avait oublié d'allumer les bâtonnets de cire.
Claude leva les yeux au ciel.
Jacques parti d'un grand rire, s'extirpa de son canapé, saisit le gâteau, embrassa sa femme sur le front, sa fille sur les joues.
Il planta ses yeux dans ceux de Claude:
"Ils n'ont pas fini de me casser les couilles avec ça, les journalistes!"

Ca doit être comme ça un anniversaire chez les Chirac..

Après toutes ces disgrétions retour à la musique.
Je signale aux heureux possésseurs d'iTunes sur leur machine que le single gratuit de la semaine est un petit bijou. Dépêchez-vous de le charger avant mardi, c'est gratuit.
Ca s'écoute ci-dessous.




Bon anniversaire Jacques.
Mais aussi bon anniversaire NicoW.

Franchement, tout va bien.

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mardi, novembre 28, 2006

When my girl gently weeps

Pour compenser mes précédents messages qui ne comportaient pas vraiment de quoi lutter contre la chute mondiale de vente de musique je vous propose quelques sélections musicales de bien meilleures factures... enfin je l'espère (je sais que je suis surveillé par la police de la musique).

Il y a deux groupes d'invidus dans le monde, j'espère que vous le savez: ceux qui aiment les Beatles, et ceux qui aiment les Rolling Stones (on ne compte pas ceux qui aiment David Bowie, nous nous occuperons des déviants un autre jour).
Moi j'appartiens à la meilleure catégorie: les Beatlesmaniaques.

Donc pour commencer, LE morceau des Beatles.
Celui qui fait oublier qu'ils ont parfois produits de grosses sucreries à la limite de l'écoeurement (Love me do: heu.. ba non) et que Yokonasse Ono et Sir Mac'ompte en banque'Cartney ne sont devenus que des filous roublards.
Ce morceau c'est When my guitar gently weeps. Ce morceau provient du très bon "White Album", ou encore tout simplement "The Beatles". C'est une des (trop) rares compo de George Harrison seul dans l'histoire du band. Harrison est pour moi au sommet de son art dans ce morceau. Tout y est: des paroles formidables, des arrangements au cordeau et surtout une mélodie entêtante et quasi mélodramatique.
Harrison dit l'avoir composée après avoir lu un livre. On est alors en pleine période "Flower Power", "Vas-y fait tourner". Les autres Beatles n'avaient cure de cette compo et laissèrent du coup le George faire joujou dans le studio. Ce dernier convia alors un certain Eric Clapton (déjà? mais il a quel âge papy?) à participer à la session d'enregistrement. Sa majesté Clapton livra le solo lead de guitar tandis que George se concentra sur l'accompagnement et le lead vocal.
Résultat: une pétite. On peut la jouer 2 milliard de fois, elle reste intacte.

A l'écoute ci dessous:



et comme on ne s'en lasse pas: la version accoustique. Je pleure.



Un autre diamant des jeunes (à l'époque) de Liverpool.
Girl est une compo de 1965 de Lennon/MacCartney, mais surtout de Lennon qui d'ailleurs l'interprète. On la trouve sur l'excellent "Rubber Soul".
MacCa et Harrison chantent en support sur le 'Giii iiirl'. Quant aux profondes inspirations, on raconte qu'elles symboliseraient la prise de drogue... fun!
Le thème de la chanson ne serait pas... une fille mais.. l'Eglise et la religion. Lennon ayant écrit les paroles sans doute sous l'effet de ces "profondes inspirations", on ne s'en étonnera guère.
A vous de juger:
Is there anybody going to listen to my story
All about the girl who came to stay?
She's the kind of girl you want so much
It makes you sorry
Still, you don't regret a single day
Ah girl
Girl

When I think of all the times I've tried so hard to leave her
She will turn to me and start to cry
And she promises the earth to me
And I believe her
After all this times I don't know why
Ah, girl
Girl

She's the kind of girl who puts you down
When friends are there, you feel a fool
When you say she's looking good
She acts as if it's understood
She's cool, cool, cool, cool
Girl
Girl

Was she told when she was young that pain
Would lead to pleasure?
Did she understand it when they said
That a man must break his back to earn
His day of leisure?
Will she still believe it when he's dead?
Ah girl
Girl
Girl

Et pour juger encore mieux, on l'écoute ici:




Vous me direz: mais quelle encyclopédie ce Fred!
Oui.. je sais. Je suis si fort. Appelez moi Fred Wiki.

ps: pour les fans des Beatles, ou tout simplement ceux qui aiment en savoir plus sur les chansons je ne peux que vous conseiller l'excellent article de Ron L'infirmier (quel blog!) sur A Day in a Life des mêmes Scarabées: à lire ici.

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lundi, novembre 27, 2006

Top nul: les zexcuses

Mes toutes plates excuses aux fans de Top Gun qui sont venus pleurer chez moi..
Alors OK, c'était pas nul. C'était .. heu... disons... heu... d'époque! Voilà c'est ça, c'était d'époque.

Sous la pression du lobby Top Gunnien je me vois donc dans l'obligation de vous notifier ce clip.

Je ne suis pas responsable de sa capacité collatogène dans le cerveau...



PS: Sans vouloir faire dans la délation c'est Céline & ChArlie qui ont insisté..

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Top nul

Trouvées au grès de mes ballades youtubesques ces perles auditives.
Attention: ça reste de la daube!!!!
Donc éloignez les personnes sensibles.

Commençons par du lourd, du gras, du "qui-tâche".
Années 80 oblige, il nous fallait une bande son qui réveille, chez toutes personnes nées après 1920 mais avant 1986, un sursaut de nostalgie.
Je me revois faire la file devant le ciné, attendant fébrilement l'ouverture des portes. Tout le monde ne parlait que de ce film. Et tout le monde en en sortant ne voulait plus qu'une chose: avoir un manche entre les mains. Pour les esprits salaces, je précise que l'oeuvre en question c'est Top Gun, et que le manche est celui de l'avion de chasse. Ha! Top Gun! un Cruise post-acnéïque mais pré-maboul, des grosses cylindrées vrombissant sur le macadam Républicain de Reagan, et le drapeau U.S. à chaque plan. Une vraie pub pour l'aviation américaine, d'ailleurs en partie productrice de 'ça'.
Pour la musique un Kenny Loggins habitué des habillages sonores de chef-d'oeuvres: on lui doit aussi Footloose et une participation à la B.O. du Flic de Beverly Hills.
Du lourd que je vous disais.



Après tout ce stress aérien, retour sur terre et tout en légèreté.
Un reprise du mythique Help! par les non-moins mythiques Bananarama (ou ce qu'il en restait), les Destiny's Child british de l'époque. Question reprise elle se posent là: elles avaient cartonné avec un remix apocalyptique de Venus, et se sont dit: tiens, quitte à faire dans le mauvais goût massacront donc un classique. Pour les connaisseurs, les producteurs de cette mauvaise blague sont Stock, Aitken et Waterman. Ceux là même qui nous avaient enfanté Kylie Minogue et Jason Donovan...
Ceci dit pour faire passer la pillule ils ont attelé au projet French and Saunders, les auteures d'Ab Fab. Ok. Tout est pardonné.

Désolé : pour des questions de droits on ne peut pas inclure la video ici, mais c'est visible

Pour finir en pleurant de rire tentons de nous rappeler de ce groupe qui avait eu une carrière fulgurante : Bronski Beat, devenu The Communards. On leur doit des reprises a gogo comme: Je vais Te Dire Adieu, Never Can Say Goodbye ou encore Don't Leave Me This Way.
Ils nous ont pondu des compos originales dont celle ci qui est plus qu'honorable (et qui sera tout aussi honorablement gravée dans votre tête pour les heures à venir):



Vous me direz : rien de bien drôle là dedans (surtout que Sommerville, le chanteur, se fera taillader la gueule aux tessons de bouteilles dix ans plus tard par des hooligans).
MAIS je vous ai retrouvé ce passage télé des Bronski Beat. Et bien cette vidéo prouve que non seulement le ridicule ne tue pas mais qu'en plus cela n'achève pas une carrière.
A noter: les tenues (mais ça vous ne pourrez pas les louper), la voix insupportable de Sommerville (on dirait qu'il va nous faire un Chavrou), ainsi qu'une production aux effets hollywoodiens: déjà des images 3-D pour l'époque d'une époustouflante prouesse technique.



en tout cas: j'espère que c'était bien pendant Halloween...

Quand on voit ça... on se dit que tout va bien.

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mardi, novembre 21, 2006

W-3

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Apple & Moi

Non non je ne suis pas qu'un Mac addict... meuh nooon!
Bon ok... j'ai un peu craqué: nouvelle machine ENAUUURME!
L'écran est si grand qu'il me faut bien 2 minutes pour traverser l'écran en entier avec ma souris (et j'exagère à peine). Va bientôt me falloir un GPS pour me repérer là dedans.

Rôôôôôô chu content content content... bluuuurp! c'est parce-que chu content!

Bon ben maintenant j'ai tout ce qui me faut (comme si c'était pas le cas avant..) pour réaliser un bien joli et divertissant blog.

Je n'ai plus qu'à trouver des sujets chauds, au moins autant que ma (non) séance de Laverie automatique de la dernière fois qui semble avoir plu. C'est d'ailleurs dans cet esprit que je laisse dorénavant grossir mon tas de linge ;)
Mais quels autres sujets trouver? J'ai bien aussi 3 semaines de vaisselle en retard mais je ne vais pas me contenter d'un journal sur l'hygiène domestique? si? remarquez que cela touchera LE coeur de cible absolu: la ménagère de moins de 50 ans. Je pourrais ainsi aisément faire sponsoriser le blog par Unilever. Je tiens là une niche peut-être...

Dans mon dos repasse "Les rivières pourpres" sur LaDeux. J'avais oublié comment il était si bien réalisé. Par contre faut pas chercher à comprendre l'histoire. Je viens même de m'apercevoir que dans une séquence il fait nuit et pouf! fait jour juste après. Je savais le temps changeant en montagne mais de là à distordre l'espace-temps!

Après ce message hautement intéressant, je peux le dire: tout va bien!

ps: merci à Yvan pour m'avoir prêté ses mains pour la photo.

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jeudi, novembre 16, 2006

cinema paradiso

Aujourd'hui faisons dans le grand écran.
Commençons par les entrées de la semaine : manifestement le film co-écrit et co-interprété par A. Chabat, Prête moi ta main, fait un carton: 1 800 000 entrées en 15 jours: pas mal. D'autant que le second film est aussi français et se tient dans la même catégorie: 1 400 000 pour Ne le dis à personne... manifestement certains n'ont pas pu s'empêcher de le dire.

Sinon qu'est-ce qui nous attends prochainement: un film avec Maximus Gladiatorus alias Russel Crow, ça se passe en Provence, c'est réalisé par Ridley "In space we can't hear you scream" Scott et ça s'apelle A Good Year. Non, ce n'est l'histoire du pneu mais celle d'un golden boy anglais qui part en Provence donc: au générique la géniale Marion Cotillard et l'incongrue Didier Bourdon.

On trouve aussi un film qui fera passer les fêtes en douceur: Holiday (celebraaaa'). Ecrit et réalisé par la championne des films romantiques (Sleepless in Seattle, Ce que pense les femmes..) on y trouve Cameron Diaz, Kate "Rose" Winslet, Jude Law et Jack Black.

Et de plus: un documentaire sur les Dixies Chicks: les reines de la country. Des soeurs, dont une à eu le malheur de dire qu'elle avait honte que Bush viennent aussi du Texas.. résultat: boycott national et campagne de dénigrement. Elle vendaient alors autant de disques que les stars du rap. Titre: Shut up and sing. Est-ce que ça sortira jamais en Europe? j'en doute.

Bonne nuitée mes amis, ne vous couchez pas trop tard petits socialistes: oui le résultat du vote c'est en pleine nuit.. une nuit royale??? On verra bien.

En tout cas moi, ça va bien.

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dimanche, novembre 12, 2006

Cite à fond

Allez, je laisse parler les autres cette fois, les vrais auteurs. Petit panaché de répliques trouvées ça et là. En fait surtout .
Sorry but it is only in english.

Desperate Housewives
Susan: Do you believe in evil, Edie?
Edie: Of course I believe in evil - I work in real estate.

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George Williams: Well... I'll see you, Dr. Van De Kamp.
Rex: Please, you're dating my wife. Call me Rex.

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Rex: Are we gonna talk about what I said?
Bree: If you think I'm gonna discuss the dissolution of my marriage in a place where the restrooms are labeled Chicks and Dudes, you are out of your mind.

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Gabrielle: Before we got married we made a deal, remember? No kids.
Carlos: Deals are meant to be renegotiated.
Gabrielle: We're not negotiating my uterus.

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Julie: When was the last time you had sex?
[Susan stops what she is doing]
Julie: Are you mad that I asked?
Susan: No, I'm just trying to remember.

F.R.I.E.N.D.S.
Monica: Guys can fake it? Unbelievable! The one thing that's ours!

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[Playing Football]
Monica: Okay, Phoebs, you know what you're doing right?
Phoebe: Yeah.
Monica: Okay, Joey's gonna catch the ball and you and I are gonna block.
Phoebe: What's block?
Monica: Phoebe, I thought you said you knew what you're doing.
Phoebe: I thought you meant in life.

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Monica: Rach, it's the Visa card people.
Rachel: Oh, God, ask them what they want.
Monica: [on the phone] Could you please tell me what this is in reference to? Yes, hold on.
[to Rachel]
Monica: Um, they say there's been some unusual activity on your account.
Rachel: But I haven't used my card in weeks.
Monica: That is the unusual activity.

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Ross: [talking to Emma in her crib] ... And that's why no matter what Mommy says we were on break!

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[Doing a crossword puzzle]
Ross: Heating device.
Phoebe: Radiator.
Ross: Five letters.
Phoebe: Rdatr.

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Ross: So, uh, what did the insurance company say?
Chandler: Oh, they said uh, "You don't have insurance here so stop calling us."

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Phoebe: Look, I had a hard life. My mother was killed by a drug dealer.
Monica: Phoebe, your mom killed herself.
Phoebe: She was a drug dealer.

LOST (oui on peut rire dans LOST)
Kate: Come on. You're going to see Jack.
Sawyer: Do I get a lollipop?

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Sawyer: Who are they?
Michael: Don't worry, they're cool. They believe that we were on the flight too.
Sawyer: Well, now... we can sue Oceanic together, can't we!

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Charlie: They'll find us. They have satellites in space that can take pictures of your license plate.
Sayid: If only we were all wearing license plates.

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jeudi, novembre 09, 2006

T*R*T*T*

Hommage à la seule vraie émission de zik' de la télé: TARATATA. Bon y'a aussi les guimauveries décongelées de P. Sevran mais là c'est plus dans le domaine gériatrique... on a encore bien le temps!
Je rappelle que TARATATA existe encore: mais si! elle est diffusée sur la chaîne inconnue France4 dont le service publique est tellement fière qu'elle n'en parle jamais.

Pour nous mettre en bouche, commençons par un canapé de Crazy à la sauce Sandi Thom, une illustre inconnue pour moi. Mais la reprise n'est pas mal. Ecoutez plutôt! (Wouaf! couché Plutôt!)




Pour l'entrée une Jeanne Cherhal sur lit de Petit Voisin. J'aime la chanson française (celle qui passe pas chez Sevran).



Pour le plat de résistance quelquechose de léger, simple à digérer: Un Jealous Guy montée en sauce par les Starsailor. Le solo de guitare donne un goût particulier au plat.



En dessert une petite sucrerie écossaise KT Tunstall arômatisée au I Want You Back.
Ca reste en bouche un bon moment.



Et pour accompagner le café un chocolat 100% cacao amer venu du Port, ammené par Camille. Cela peut paraître déconcertant comme saveur mais on y prend vite goût!



Bon et allez! Pour faire passer l'addition la maison vous offre un digestif pour finir ce Perfect Day.



L'hallu! même pas un pourboire!
pfff! heureusement que tout va bien!

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Oui Oii Wii


Plus qu'un mois pour ça.

(tiens bon Nico!)

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mercredi, novembre 08, 2006

Credi

Aujourd'hui plongeons nous dans l'actualité tout azimut(ée).

Tout d'abord un salut rapide à nos amis américains qui ont subitement retrouvé le sens de la raison. Please: Kick him out!

Toujours aux USA, cette sympathique nouvelle sur des employés de Burger King qui ont chargé les hamburgers de deux policiers à la mariejeanne. Ils s'en sont aperçus et bien évidemment ont porté plainte... sont trop cons! Pour le prix d'un Burger ils en avaient de la bonne. Sacré pub pour BK je trouve.
"- Un Space Burger siouplaît
- Bien sûr: avec quelle sauce?"

Sinon: les trois gonzos du PS ont continué à endormir l'auditoire. C'est censé nous pousser à voter ça? Ha non, ce sont les militants qui votent... il en faut de l'abnégation! En tout cas Ségo a reçu un appui de poids: Madonna trouve que notre Impératrice du Poitou a de la classe. En voilà une nouvelle. Elle trouve que "le monde se porte mieux depuis qu'il y a plus de femmes au pouvoir".
Petite pensée pour miss tatcher (désolé peut pas mettre de majuscule là).

Retour sur nos amis les Stars: Zizou s'envoit-il ou non Nadiyâ*??? Question d'intérêt national s'il en est: de Voici à VSD c'est le buzz du moment. Mais comment? Notre Zizou (et non pas zizi.. je sors..) hexagonal ne courrait pas qu'après la baballe? J'en suis ma foi pantois. Le plus important dans tout ça: lui a-t-elle dit tu es dur "comme un roc". Ho c'est dégueulasse. Je sais. Désolé. Mais va y en avoir de la blague là-dessus. Et c'est parti pour le show.
*pour les heureux candides qui ne connaissent point la demoiselle voici sa fiche Wiki. Pour ceux qui connaissent: surprise d'apprendre qu'il y a une fiche Wiki sur elle.

Britney Spears divorce de son Kevin "Hit-me-baby-one-more-time" Federline de mari, accessoirement danseur, rapeur et... accessoire de Britney. Deux ans de vie commune quand même et ponte de deux enfants (Ooops I did it again!). Le monsieur ne devrait contractuellement pas toucher le jackpot. En effet il est de coutume d'épargner les dindes à l'approche de Thanksgiving.

Comme c'est un blog fourre-tout (un peu comme Zidane... rôôô mais c'est fini oui!) j'en profite pour signaler la sortie des suites II et III de l'Excellentissime Infernal Affairs: ce polar HongKongais éblouissant "remaké" depuis peu par SAS Martin Scorcese dans l'attendu "The Departed".

Pour finir, car il le faut bien, réjouissons-nous mes amis de l'excellente première semaine du Film Prête-moi ta main (que j'appelle confusément Donne-moi ta main.. la caissière de l'UGC en rie encore...) avec un bon Chabat mais surtout une Fantastique Charlotte Gainsbourg aussi bonne voire au-dessus de sa très bonne prestation de Ma femme est une actrice. Plus d'un million d'entrées: c'est que du bonheur. Courrez le voir, c'est un ordre. Derrière Ne le dit à personne avec plus de 800.000 entrées. A noter: 5 films français sur les 10 premiers. Cool. Une industrie en crise y disaient? Ce ne serait pas plutôt un manque d'offre de qualité?
Enfin moi je dis ça.. je dis rien.

Bush is in da shit: tout-va-bien.

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lundi, novembre 06, 2006

Get a mac!

N'étant pas en phase d'inspiration titanesque je me suis, encore une fois, tourné vers mon ressors (dziiing!) ultime: YouTube (ToiTube...moi Tarzan).

Et le thème du jour sera ma petite pomme préférée: Apple. Et aussi la source d'un surendettement chronique mais ça c'est une autre histoire.

Tout d'abord une vraie pub Apple. Désolé pour les non bilingues mais je n'ai pas de version sous-titrée. L'acteur c'est Will Ferell. Toute le film vaut surtout pour sa dernière ligne, géniale (et plutôt gonflée pour une marque internationale (voire multinationale)).



Le deuxième cadeau bonus du jour (et toujours en anglais, désolé, mais celui là est assez facile à comprendre) est un détournement des pubs officielles Mac où on voit un acteur qui fait "PC" et l'autre "Mac".. et un troisième larron qui est "MacBook Black". Plutôt bon et absolument pas politiquement correct(avec ou sans "e"? Nico aide moi!!) donc tant mieux!



Moi j'ai mon(mes) Mac(s) donc.. tout va bien!

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samedi, novembre 04, 2006

c'est ben vrai ça!

C'est samedi! non, c'est pas raviolis, c'est laverie!

Après un sommeil réparateur (11heures... jamais arrivé avant.. je devais me faire chier, même dans mes rêves) je me lève et je me bouscule: c'est le jour de la grande lessive.
J'adoooore. La perspective de me retrouver dans le froid, à traverser le quartier, sac au dos pour perdre mon temps à laver mon linge: je cache ma joie.
Contre mauvaise fortune bon coeur, et après un dernier check de mes placards: non j'ai pas de quoi tenir la semaine.. ou alors en sortant les t-shirts délavés et pas encore jetés depuis le lycée, je me résouds à préparer un bonne tonne de linge que je transvaserais dans mon gros sac, dans l'attente d'un autre transvasement dans la grosse machine double portance XXL pour célibataires un peu feignasses carrément-pas-à-jour-dans-le-grand-nettoyage.

Je fais déjà un tri: de quoi ais-je le plus besoin? jeans, caleçons, chaussettes.. enfin celles qui sont encore par paires, et chemises.
Après ce pré-tri je m'aperçois de la taille du monstre, supérieure à la contenance du seul sac à linge j'en suis sûr. c'est équivalent à l'Everest et il est dès lors évident qu'aucune machine au monde ne pourra ingurgiter un tel .. tas. Ou alors je me pointe équipé d'une cagoule et d'une arme et je braque la laverie:
"- Tout le monde dehors et VIDEZ LES MACHINES!!!
- Ne faites rien à mon jean Gabbana s'il vous plait...
- On est pas des monstres madame.."

Bref: un tri du pré-tri s'engage. Après moults hésitations j'arrive à constituer un tas résonnable et surtout aisément transportable.

Je remplis mon bidon recyclable de lessive liquide écolo-qui-tue-pas-la-nature-mais-le-porte-monnaie.
Je m'assois sur mon sac pour faciliter le glissement de la fermeture éclair.
Je m'équipe contre le froid.
Je prends toute la petite monnaie nécessaire: merdum! pas assez! Je vais être obligé de glisser un billet de 20 zeuros (le seul qui me reste) et ça va être Las Vegas: tout le retour en pièce de 50 cents. On va encore croire que je cache un hamster nain dans mon portefeuille.
Bon, ayé: j'ai tout, je suis parré.
Je hisse le sac sur mon épaule. Je feins de ne pas entendre la crac survenu pendant la manoeuvre. Est-ce ma veste ou mon ligament supérieur de l'épaule gauche? J'en suis presque à espérer que c'est anatomique car pour rien au monde je ne voudrais avoir sacrifié sur l'autel de la Laverie ma veste République Bananière. Aucune douleur.. aucun courant d'air dans le dos.. fausse alerte.

Chargé tel un sherpa népalais je m'engage dans la rue. Le froid pique un peu mes petites mains. Mais plus j'avance plus je suis heureux. Non, fier. "C'est bien mon gars, tu vas t'être débarrassé de cette corveé, yooohooo!"

Le timing est parfait: il est 12:45, tout le monde mange à cet heure, enfin tous les gens normaux, c'est à dire pas comme moi. Y'aura personne. A moi le doux ronronnement des machines et la douce châleur émanant des sèches linges. Presque des vacances. Un bus s'arrête et tout plein de petits vieux descendent avec leur cabas débordants de lègumes bizarres qu'on achète jamais: ho! des poireaux!
J'arrive au coin de la rue. Enzymes gloutons, j'arrive!!!

Là je vois un homme portant, tout comme moi, un sac et qui se dirige visiblement aussi vers la laverie. Bizarrement son pas s'accélère.
J'arrive maintenant devant la vitrine du local. Une personne, deux... trois... mon dieu c'est plein là dedans! Y'a un congrès de chaussettes sales ou quoi?

Et puis je rentre dans la laverie: PAS UNE MACHINE DE LIBRE! P****N! DE NOM DE D**! DE BOR**L DE M***E!

HAAAAAAAA!!! tout ça pour ça!!!

Mais quoi? ils peuvent pas faire leur tournée un autre jour ces indigènes désoeuvrés! J'ai même cru apercevoir un sourire narquois sur le visage d'une de ces créatures vautrées sur un des bancs. HAAA!!!!

Et là...

Subitement...

J'ai regretté de ne pas avoir pris ma cagoule.


Bonus:

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jeudi, novembre 02, 2006

sang pour sang exclu

Piti cado: le générique d'une nouvelle série (encore??!) US qui fait sensation: Dexter.
Le monsieur (qui n'est pas un inconnu pour les fans orphelins de Six Feet Under) est analyste sanguin dans un labo de la Crim' le jour et... serial killer la nuit!
Ca promet!
Sachant que ça passe sur la chaîne SHOWtime, celle là même qui nous a offert Weeds, on peut résonnablement commencer à trépigner d'impatience!

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香港 HONG KONG

Hello à tous et donc un message concernant ma visite dans la mégapole hong kongaise.

Des généralité tout d'abord (merci wiki):
Hong Kong fut une colonie britannique de 1842 à la rétrocession à la Chine, en 1997. Elle est gouvernée comme une région administrative spéciale sous la Basic law of Hong Kong. Selon les termes de la déclaration sino-britannique commune, la Chine a promis que Hong Kong garderait une relative autonomie jusqu'à au moins 2047, soit 50 ans après le transfert de la souveraineté. Selon la politique du "Un pays, deux systèmes", Hong Kong conserve son système légal, sa monnaie, son système politique, ses équipes sportives internationales et ses lois sur l'immigration.

La population est d'environ 7 millions.. de pékins (ha! ha!ha!) et considérée indépendamment, Hong Kong est un des territoires les plus peuplés au monde avec une densité de 6 700 habitants/ km¹. Si l'on tient compte que, du fait des reliefs, seulement un cinquième du territoire est constructible, la concentration urbaine atteint donc en moyenne plus de 30 000 habitants/ km².

Voilà pour les généralités. Pour le reste: quand on arrive à hong kong c'est une grande claque. Premièrement, la première escapade hors du métro vous met dans le bain, enfin dans le jus plus exactement: le climat tropical se fait immédiatement ressentir sous le t-shirt. J'ai rarement autant sué de ma vie, sauf à Singapour. J'avais pas fait 200 mètre que je pouvais déjà changer de fringues (ajouté à cela les restes de 11 heures d'avion... un bonheur!).
L'autre claque: c'est que vous êtes immédiatement au coeur d'une ville futuriste asiatique. Les enseignes vous rappellent que vous êtes en Chine mais pour le reste vous croyez être entré en plein dans le film Blade Runner. Les fans de la série Firefly ne sont pas non plus en reste puisqu'on y parle et chinois et anglais, ce que l'on fera tous dans le futur j'en suis maintenant convaincu. La technologie est présente partout. Les sièges du train express qui vous amène dans le centre sont équipés d'écran plats pour vous divertir pendant le voyage et vous donner des infos sur la ville. Même chose dans le métro climatisé et extrêmement efficace (MTR). Il y a des écrans plats dans le tunnel où s'arrête votre train pour patienter avec force publicités!

Hong Kong est un ensemble d'îles. J'ai principalement fait Hong Kong (la plus grosse île il me semble et l'équivalent de la City à Londres) et le continent avec Kowloon, l'aire touristique. Hong Kong se compose essentiellement de tours pour la partie urbaine, la reste étant une forêt tropicale à flancs de côteaux. Qu'elles soient de bureaux ou d'habitations, les tours hérissent litéralement toute la côte. C'est vraiment intrigant la première fois.. puis on s'y fait. Sauf le soir. Car une visite d'Hong Kong vaut essentiellement pour la vue, qui restera à jamais dans ma mémoire, de la baie de nuit. C'est hypnotisant toutes ces lumières. J'étais là, en tong bermudas en plein mois d'octobre, rivé sur un banc pendant des heures, iPod sur les oreilles, et je scruptais la baie. J'ai compris le mot zen. Rien à voir avec la frénésie de l'intérieur des quartiers qui grouillent non-stop. Comme se répand sur toute la ville un mélange de fond d'air marin et nouilles sautées. Là faut aimer.

Les chinois sont très accueillants. Leur masse laborieuse ce sont les indiens. Gros pressing pour vous vendre des "Rolex" ou autres costumes sur mesure. Si j'avais dit oui à chaque fois je crois bien que j'aurais eu l'heure jusque la fin de ma vie!

Alors je vous encourage, surtout si vous avez à faire un stop dans le cadre d'un voyage vers le reste de l'asie ou vers l'océanie, à repousser au maximum votre transfert pour vous payer un peu de temps libre dans la citée. A voir une fois dans sa vie.

Moi, ça, c'est fait.
Donc tout va bien.

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