CSI : Les Experts : Paris
Pardonnez ce message un peu long aujourd'hui mais je me devais de vous copier cela. C'est le synopsis du premier épisode d'une série en développement pour je ne sais quelle chaîne. Et ce n'est autre que la régionalisation de CSI:Les Experts à Paris! Oui! A Paris!
Alors, bonne lecture.
CSI : Les Experts : Paris - Episode 1.
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11 :20 Le chef entra dans le bureau. Il régnait une ambiance de colonie de vacances. La plupart des inspecteurs présents attendaient presque patiemment la moindre nouvelle affaire susceptible de les exciter. Oui il y avait des tonnes de vieux rapport à taper mais le cœur n’y était plus. Bientôt plus d’un an sans le moindre embrasement de quartier. Pas de grosses affaires de meurtre, pas un homicide sordide, pas une tentative de viol ou même un menu larcin à se mettre sous la dent. Rien que le quotidien fade et gris d’une équipe de recherche… sans la moindre recherche à faire.
Ce n’est donc pas sans un sourire cynique que le chef demanda le silence dans la pièce. Les parties de basket-poubelle, les concours de descente de cannettes et autres tournois de sudoku cessèrent dans la seconde. Tout le se tourna vers le chef comme un seul homme. Sauf Martin, mais il venait de prendre la tête du concours de bière.
- Messieurs, pardon Mesdames Messieurs (avec un regard appuyé vers Mélinda et Sandy) j’ai du nouveau pour vous. Voici de quoi vous occuper pour un bon moment. L’ordre vient de haut, dit-il en pointant du doigt le plafond, très haut même. C’est pour une disparition. Vous devez agir très vite, c’est quasiment une raison d’Etat. Tous les moyens sont mis à notre disposition avec l’aide du GIGN, de la Police des Frontières et Interpol sera prévenu sous peu.
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Pendant qu’il continuait l’exposé des faits, le Chef punaisa une photo sur le grand tableau en liège de la section, entre le portrait d’un suspect d’une affaire de meurtre familiale et la courbe d’audience du Julie Lescaut de la veille.
- … les renseignements des RG nous signalent plusieurs pistes possibles que vous retrouverez dans le dossier que Micky vous envoie à l’instant même par email (on entendait déjà les alertes des messageries s’activer). Je veux que vous opériez par binôme. Ratissez large mais vous le savez dans ce genre d’affaire le temps compte plus que tout si nous voulons le retrouver le plus rapidement possible. Il en va de la tranquillité publique, il s’agit de faire exemple, et il en va aussi de l’acceptation de mes congés alors… putain ! remuez-vous le cul !
La photo punaisée aurait pu interloquer le moindre grouillot de base, mais le nom sur la fiche d’intervention ne fit rire personne. Il ne s’agissait pas de traîner.
12 :40 Après plusieurs enquêtes de voisinage qui ne donnèrent pas chose, Sandy et Roger décidèrent qu’il était grand temps de se sustenter. Sandy pensait petit club sandwich sur le pouce mais c’était Roger qui tenait le volant. Et comme c’était le cas à chaque fois, ce dernier, gyrophare en action, dirigea la berline vers la banlieue. Après deux ou trois feux rouges grillés ils arrivèrent en plein quartier chaud. Roger rangea le gyro et se gara en face d’une vitrine encore décorée pour Noël. Sandy sentait déjà le graillon à la vue de la devanture. « Le meilleur Kebab de la région ! » insista Roger. Comme si c’était la première fois qu’ils venaient.
Après une ou deux bières (Roger était sorti au troisième round du concours de Kro) , deux Kebabs poulet et une petite salade pour Sandy, les deux officiers sortirent de la gargotte pour reprendre leur enquête.
Au moment où Roger allait appuyer sur le biper il remarqua la face ahurie de sa collègue.
- Ca va pas ? La vinaigrette datait trop ? Purée je t’ai déjà dit : les crudités, c’est pas bon pour la santé !
- Non. Regarde ! En face, je crois qu’il est en face !
- Quoi ? Qu’est-ce qui est en face !
- La photo merde ! vite !
Roger ne comprit que lorsque Sandy lui prit la tête entre les mains et pointa sa bouille vers l’autre côté de la rue. Un rôt admiratif retentit alors.
14 :00 Après quelques tracasseries administratives, deux ou trois échauffourées avec une bande du quartier, l’objet de la photo fut ramené, bâché, sur un camion jusqu’au local de la Recherche Scientifique.
Les collègues étaient sur le cul. Toute la section déserta les bureaux sauf bien évidemment Martin, qui s’était endormi sous un bureau, une choppe à la main en chantonnant « J’ai gagné... j ‘ai gagné … ».
Roger dû intervenir pour empêcher que l’attroupement ne souille les maigres indices potentiellement exploitables.
On entendait la voix du chef donner l’ordre de trouver les ravisseurs. L’avoir retrouvé c’était bien, mais il fallait Karchëriser© les agresseurs.
15 :58 Tous les procédés modernes avaient été employés. Heureusement les ravisseurs devaient n’être qu’au début de leur carrière criminelle car ils avaient laissé des empreintes partout et même quelques cheveux avaient pu être retrouvé.
16 :23 Le logiciel d’identification des empreintes tournaient plein pot. Les processeurs chauffaient vitesse grand V. Seuls Sandy et Roger avaient été autorisés, récompensés pourrait-on dire, à poursuivre l’enquête. Ils étaient devant l’écran du plus puissant ordinateur de la maison, combinaisons étanches bouclées et lunettes encore sur le nez.
Le reste des collègues se collait à la vitre dans l’attente des résultats, comme des poulpes dans un aquarium géant.
17 :54 Roger s’ouvrit une Kro
18 :20 Les processeurs tournaient toujours.
Martin vomit.
19 :12 Un bip reconnaissable entre mille par ces fins limiers annonçait la trêve des confiseurs.
- ON A UN MATCH ! Sandy n’y tenait plus.
Elle imprima son match, à savoir une correspondance entre une des empreintes trouvées et une entrée dans la base de la PJ ou tout autre banque de données gracieusement mise à disposition par les RG. Elle colla la fiche avec sa main sur la vitre. Toutes les sirènes de France semblèrent retentirent en même temps dans la cour. La chasse était lancée.
A 20 :12 le Chef reçut un appel sur son GSM. Les malfrats, ils étaient au nombre de trois, étaient appréhendés.
Le Chef remercia Sandy qui était à l’autre bout de la ligne, mit fin à la conversation et s’essuya les paumes de ses mains sur les genoux de son vieux tweed Mark and Spencer.
C’est lui qui aurait la primeur de prévenir La Plus Haute Autorité.
20 :13 La téléphona sonna dans l’entrée principale d’un luxueux appartement de Neuilly.
Cécilia décrocha le téléphone. Après un instant et quelques remerciements hâtifs elle appela son mari. Il prit à son tour le combiné, écouta attentivement, remercia à son tour et finit par un « Je saurai m’en souvenir. » qui fit chaud au cœur de son interlocuteur, qui pleura presque d’émotion, ses vacances étaient virtuellement signées voire étendues.
Nicolas posa le combiné et se dirigea vers le salon.
Son fils jouait sur sa console. Il dégommait des flics de Los Angeles avec des armes automatiques.
- On a retrouvé ton scooter
- Lequel ?
- Celui qu’on t’a piqué hier pardi !
- Ha ?
- C’est tout ?
- Merci
Cécilia ne pu s’empêcher de demander :
- Ils ont choppé les…
- … petits enculés oui.
- Quel âge ?
- Deux de 18 et un de 20 ans
- Ca fera deux de 17 ans et un de 18 ans pour la presse, c’est bien ça. Et les noms ?
- Jean-Pascal, Julien et Romain
- Je m’occuperai de ça aussi si tu veux.
- Merci. Je suis épuisé, je vais me coucher. Je dîne avec la grosse MAM demain. Elle veut toujours le Ministère tu sais ?
- Qu’elle se gratte la vieille. Sous –Secrétariat aux vieux ça lui ira bien tiens ! On doit déjà caser la Bachelot, j’en ai marre de m’occuper des boulets.
- Alors viens te coucher.
- Je finis l’organigramme du Ministère des Finances et j’arrive.
Pendant ce temps trois jeunes ne revenaient toujours pas d’avoir vu des gars du GIGN débouler dans le local de la MJC.
Et Martin dormait toujours sous son bureau.
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