Give me some Air
Suis allé au concert de Air hier soir.
Quand on arrive et qu'on voit le matos sur scène, on se dit qu'on est plus à une Lan Party (n.d.t. une réunion de geeks qui jouent en ligne) qu'à un véritable concert. Et puis le "show" commence. La première partie est leeeente et les deux lascars, surtout celui au clavier, s'écoutent jouer: "On est bons! qu'est-ce qu'on est bons!". Et là on craque, ça fait deux heures qu'on est debout, il fait aussi chaud que dans un vapo-cuiseur, viite une bière. Pause "air" et retour dans la salle. Tiens? le rythme a changé... Ha? y'a un batteur. Et les spots bougent! Oui! ça commence à monter jusqu'à l'explosion "Sexy Boy". Ils tiennent le public les cocos, c'est tout bon.
Et bien qu'est-ce qu'ils font les artistes? Ils font une pause. Un faux rappel. Une fausse bonne idée surtout à mon goût. Quand on tient la salle comme ça on envoie la sauce, on embraye, on enquille, bref on va jusqu'à l'orgasme. Mais pas eux. Doivent être pour la méthode du retrait. Leur origine versaillaise doit y être pour quelquechose. "On va faire un peu de bruit ce soir parce que c'est l'anniversaire de Marie-Natacha, mais promis on fera pas trop de bruit".
Reprise. Je suis au fond de la salle et je ne vois pas bien. Par contre on entend bien la foule hurler à la vue d'une princesse qui entre avec les Air sur la scène. Mais qui c'est donc? Sans doute une de leurs interprètes dont je ne connais pas le nom. Mais ce visage me dit quelquechose: Ho mein got! C'est Charlotte Gainsbourg. Les cocos versaillais ont signé son dernier album. Alors elle chante. Deux chansons. Je rectifie. Il y a bien eu deux chansons, mais elle ne les chante pas... elle les murmure. Sans doute pétrifiée de trac elle ne se lache pas et c'est quasi une catastrophe. Quasi, car elle aura droit à une ovation, mais elle n'est clairement pas dans son registre donc c'est plutôt un retour à la case départ et non vous ne touchez pas les 10000 francs.
Re-coupure (c'est pas ce soir qu'on va se tacher), et final sur un de leur titre qui va crescendo jusqu'à tout exploser dans la salle. Mais c'est trop tard, les lumières se rallument et on a comme un goût de regret.
Le son était excellent, belles lumières, mais absolument aucune présence des versaillais. Ils n'ont sans doute pas compris qu'un concert c'est une communion. Communion, ils doivent pourtant maitriser ça sur Versaille.
Mais comme ils m'ont quand même transporté plus d'une fois, je ne leur en veut pas, pour preuve je vous colle ici un de leur morceau de bravoure: la B.O. de "Virgin suicide" qui ferait chialer un gars sous extazy.
ps: il est possible que certains des morceaux de musique j'ajoutais via radio blog ne fonctionne plus: poursuivis par les sal*pards de la Sacem, vous savez les raquetteurs de droits, ils ont dû fermer puis réouvrir quelque part aux îles Caimans en supprimant pas mal de titres pour la plupart français: ça va aider la chanson francophone ça! bravo la sacem!
Quand on arrive et qu'on voit le matos sur scène, on se dit qu'on est plus à une Lan Party (n.d.t. une réunion de geeks qui jouent en ligne) qu'à un véritable concert. Et puis le "show" commence. La première partie est leeeente et les deux lascars, surtout celui au clavier, s'écoutent jouer: "On est bons! qu'est-ce qu'on est bons!". Et là on craque, ça fait deux heures qu'on est debout, il fait aussi chaud que dans un vapo-cuiseur, viite une bière. Pause "air" et retour dans la salle. Tiens? le rythme a changé... Ha? y'a un batteur. Et les spots bougent! Oui! ça commence à monter jusqu'à l'explosion "Sexy Boy". Ils tiennent le public les cocos, c'est tout bon.
Et bien qu'est-ce qu'ils font les artistes? Ils font une pause. Un faux rappel. Une fausse bonne idée surtout à mon goût. Quand on tient la salle comme ça on envoie la sauce, on embraye, on enquille, bref on va jusqu'à l'orgasme. Mais pas eux. Doivent être pour la méthode du retrait. Leur origine versaillaise doit y être pour quelquechose. "On va faire un peu de bruit ce soir parce que c'est l'anniversaire de Marie-Natacha, mais promis on fera pas trop de bruit".
Reprise. Je suis au fond de la salle et je ne vois pas bien. Par contre on entend bien la foule hurler à la vue d'une princesse qui entre avec les Air sur la scène. Mais qui c'est donc? Sans doute une de leurs interprètes dont je ne connais pas le nom. Mais ce visage me dit quelquechose: Ho mein got! C'est Charlotte Gainsbourg. Les cocos versaillais ont signé son dernier album. Alors elle chante. Deux chansons. Je rectifie. Il y a bien eu deux chansons, mais elle ne les chante pas... elle les murmure. Sans doute pétrifiée de trac elle ne se lache pas et c'est quasi une catastrophe. Quasi, car elle aura droit à une ovation, mais elle n'est clairement pas dans son registre donc c'est plutôt un retour à la case départ et non vous ne touchez pas les 10000 francs.
Re-coupure (c'est pas ce soir qu'on va se tacher), et final sur un de leur titre qui va crescendo jusqu'à tout exploser dans la salle. Mais c'est trop tard, les lumières se rallument et on a comme un goût de regret.
Le son était excellent, belles lumières, mais absolument aucune présence des versaillais. Ils n'ont sans doute pas compris qu'un concert c'est une communion. Communion, ils doivent pourtant maitriser ça sur Versaille.
Mais comme ils m'ont quand même transporté plus d'une fois, je ne leur en veut pas, pour preuve je vous colle ici un de leur morceau de bravoure: la B.O. de "Virgin suicide" qui ferait chialer un gars sous extazy.
ps: il est possible que certains des morceaux de musique j'ajoutais via radio blog ne fonctionne plus: poursuivis par les sal*pards de la Sacem, vous savez les raquetteurs de droits, ils ont dû fermer puis réouvrir quelque part aux îles Caimans en supprimant pas mal de titres pour la plupart français: ça va aider la chanson francophone ça! bravo la sacem!
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