dimanche, juillet 05, 2009

thriller d'investir

Dire que c'est un article du Daily Telegraph* qui m'inspire ce message. Bref. Dans un article du Daily T., donc, en date du 4 juillet est relaté le fait qu'un fond d'investissement néerlandais est en train de se faire des croquettes au gouda en or avec la mort de Michael Jackson ( pour ceux qui ne le savaient pas encore ... bienvenue sur terre ).

Quel peut donc être le rapport entre le décès du "roi de la pop" et le retour sur investissement d'un fond de retraite batave? Et bien figurez vous que ABP, c'est son nom, possède les droits de quelques chansons de Bambi. Pour exemple "you are not alone".
En fait ABP a acheté un catalogue de chansons diverses et variées pour la modique somme de 140 millions d'euros. Oui, une paille. Et à qui me direz vous? Et bien à Universal Music Group. Vous connaissez. Mais si. Cette société philanthropique de défense de la culture par tous et pour tous qui est dirigée d'une main de maître par P. Nègre.
D'ailleurs je ne comprends plus rien au business de la 'zic parce que je croyais que Bambi était chez Sony. Mais bon.
En tout cas le Telegraph annonce que chaque fois que cette douce balade de Jackson passe à la radio ou est acheté sur CD le fond palpe des euros tout frais.
Et subitement tout s'éclaire pour moi, la vérité n'est plus ailleurs, elle est là. Tout ce barnum sur Hadopi, ce cirque quasi mondial pour défendre le droit d'auteur, les pleurnicheries des Maxime Leforestier et autres quasi enterrés d'Aznavour ou Greco: tous debouts contre vents et marrées pour défendre... des fonds de pension. Tout cette guerre menées à coup de napalm pour éteindre un foyer de rebellion parce-que derrière ce joue la retraite de quelques privilégies du fin fond du Zeeland, ou d'ailleurs. P. Nègre et ses petits soldats nous imploraient: soutenez les petits artisans de la clé de sol, les fignoleurs de la portée, les polisheurs d'octave.. et en fait on défend les marchés financiers. J'ai la nausée.

Du coup dorénavant je ne pourrai qu'associer l'image du chtiot Michael à 5 ans, faisant une audition devant le grand ponte de la Motown où tout son talent explose en quelques secondes, un instant qui trace l'histoire de la musique vers une "industrie" justement puisque "Thriller" relancera une industrie musicale moribonde, avec la vision d'un comptable en costume gris et cigare au bec qui pense intérieurement: " il est bien ce petit noir, ça va bien nous refaire de la perte sur les warrants de l'an passé ça, faut acheter coco."
P. Nègre : après cela tu n'a plus aucune crédibilité sur la défense des auteurs compositeurs, qui eux même jouent à ce petit jeu d'ailleurs... Jackson en tête ( il était propriétaire d'une partie du catalogue des Beatles ce qui l'a brouillé avec papy McCartney )



Sachez qu'un click sur cette vidéo peut augmenter la longueur de la piscine d'un Monsieur Van Mimolet de quelques centimètres, tout comme l'érection de son banquier.

*oui j'étais à Londres ce WE. Blur à Hyde Park ça ne se loupe pas.

Ps : premier message brouillonné sur iPhone.

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